La Gouverneure de la ville de Conakry, Hadja M’Mahawa SYLLA, à la tête d’une forte délégation, a entamé mardi 22 avril sa tournée d’information et de sensibilisation des populations de son ressort sur le recensement biométrique en cours, par la commune urbaine de Kassa.

Le président de la délégation spéciale de Kassa, Abou SAMAKE, a dans son souhait de bienvenu, salué l’initiative du gouvernorat de Conakry qui démarre dans sa commune qui d’ailleurs dit-il s’apprêtait à recevoir la délégation dans le cadre de la sensibilisation des femmes balayeuses de Kassa sur l’assainissement en ce début des grandes pluies. Il s’est engagé à sensibiliser tous les secteurs de Kassa au nombre de dix (10) pour inciter les citoyens à se faire recenser.

Quant à la gouverneure de la ville de Conakry, qui a informé que Kassa apparait en raison de sa position, comme première commune de Conakry où tout doit commencer. Elle a insisté sur l’importance et l’utilité d’un recensement administratif à vocation d’Etat civil comme celui qui se fait maintenant sous le CNRD.

Abordant le volet assainissement et embellissement de la localité, Hadja M’Mahawa SYLLA a promis de tenir sa promesse de l’an dernier et d’être au plus près du développement des populations de Kassa aujourd’hui, appelées à se faire recenser pour plusieurs raisons dont celles économique

Après Kassa, le mercredi 23 avril 2025, Madame la Gouverneure de Conakry, Hadja M’mahawa Sylla, a lancé un appel vibrant aux citoyens de la commune  de Dixinn  à se faire recenser massivement dans le cadre de l’opération d’enrôlement biométrique en cours.

Cette rencontre s’est déroulée en présence des autorités communales religieuses et éducatives, des chefs de quartier et des groupements de femmes.

Soucieuse d’assurer une participation inclusive, Madame la Gouverneure a donné des instructions fermes au   président de la délégation spéciale de Dixinn en ces termes : « Monsieur le maire, je vous ordonne de compléter l’effectif des femmes à 300 et d’organiser une campagne de sensibilisation porte-à-porte afin de mobiliser davantage les citoyens à se faire recenser. Aujourd’hui les femmes présentes ici savent que depuis l’arrivée du président général Mamadi Doumbouya, beaucoup de choses ont changé. Allez-vous faire recenser pour aider le président à développer notre pays »

Devant une foule nombreuse et attentive, le président de la délégation spéciale de Dixinn, Mohamed Camara, a rappelé l’importance de cette démarche citoyenne.

« Le recensement est un acte de souveraineté. Il permet à chaque citoyen d’exister légalement, de faire entendre sa voix et de participer activement à la vie démocratique de notre pays, notamment en votant pour le candidat de son choix lors des prochaines élections », a-t-il déclaré.

Matam-Tombolia- PN-RAVEC

C’est parti pour 45 jours de recensement biométrique de la population

Le président de la Délégation spéciale de Matam, Aly Badra checkna Koné, a officiellement lancé le mardi 15 avril 2025, les opérations du recensement biométrique.

Cette cérémonie de lancement a connu la présence des représentants du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation et plusieurs autorités locales.

Selon la Directrice des affaires politiques et de l’administration électorale de la commune urbaine de Matam, Mme Sylla Aïssata Condé, ce recensement de 45 jours est destiné aux citoyens âgés de 10 ans et plus. Il va permettre à chaque citoyen d’obtenir une identité juridique, numérique et sécurisée pour l’élaboration d’un fichier électoral fiable en amont des échéances de l’année électorale 2025.

Poursuivant, elle a précisé qu’à Matam, il y aura à peu près 50 centres d’enrôlements dans les 24 quartiers de la commune.

Pour sa part, le président de la délégation spéciale de Matam, Aly Badra Checkna Koné, s’est réjoui du bon démarrage de l’opération : « Je viens d’être enrôlé au vu et au su de tout le monde pour que je puisse aussi interpeller les autres citoyens à venir se faire recenser », a-t-il déclaré.

C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, « les étapes suivantes, nous allons informer et sensibiliser les citoyens pour qu’ils se mobilisent massivement, que chacun en ce qui le concerne fasse ce relais. Nous ferons en sorte que toutes les personnes qui ont atteint l’âge soient dans la base de données de l’Etat guinéen », a-t-il rassuré.

Le même jour,  la Commune urbaine de Tombolia a abrité la cérémonie de lancement officiel du Programme National du recensement biométrique des citoyens âgés de 10 ans et plus.

La cérémonie s’est tenue en présence d’une représentante du Ministère de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, de Dr Moundjour Chérif, président de la délégation spéciale de la commune et ses conseillers.

Piloté par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le PN-RAVEC ambitionne d’attribuer à chaque citoyen guinéen une identité juridique unique, fiable et sécurisée, à travers un recensement biométrique de grande envergure. Cette réforme vise à moderniser en profondeur le système de l’Etat civil du pays.

« Cette journée historique marque le tout premier lancement officiel du recensement biométrique dans notre pays. Ce processus est l’aboutissement du PN-RAVEC. Il concerne tous les citoyens âgés de 10 ans et plus, afin de leur doter une identité juridique et numérique, gage d’une citoyenneté effective », a indiqué la représentante de la ministre Charlotte Daffé.

De son côté, M. Moundjour Chérif, président de la délégation spéciale de Tombolia, a salué l’engagement des autorités de la transition :

« Je félicite le président de la République pour sa volonté de moderniser l’administration guinéenne et de doter chaque citoyen d’une identité. Le PN-RAVEC représente un pas décisif vers un État plus juste, plus moderne et plus efficace », a-t-il dit.

De son côté, Aïssata Condé, superviseure du programme pour la commune urbaine de Tombolia, a présenté le kit de recensement, son contenu et son fonctionnement. Elle a précisé que l’opération de recensement se déroulera du 15 avril au 30 mai 2025, soit une durée 45 jours. 

Association guinéenne de la presse écrite (AGPE) et

Association guinéenne de la presse indépendante (AGEPI)