Le 26 mai, la Chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) a ajourné sa délibération dans l’affaire Bankina Pêche contre Ousmane Kaba. Le leader du Parti des démocraties pour l’espoir (Pades), ancien ministre de l’Economie et des finances est ppursuivi par la société Bankina Pêche pour « faux et usage de faux en écritures publiques et abus de confiance ».
Ses coprevenus ? Les anciens ministres de la Pêche, Boubacar Barry (membre du parti UFR), Mansa Moussa Sidibé, Ibrahima Sory Toure (décédé) et Moussa Condé dit Tata-Vieux. « Malade », ce denier n’a jamais comparu devant la Crief depuis l’ouverture du procès.
Le juge Yagouba Conté a renvoyé le proncé de la décision au 9 juin prochain.
L’autre coprevenu est China National Fisheries Coorporation (CNFC), une société chinoise que Bankina Pêche accuse d’exploitation « illégale » de ses licences de pêche.
Le ministère public avait requis la relaxe contre les prévenus. Ce qui n’a pas empêché la partie civile de réclamer 22 millions de dollars americains au titre des dommages et intérêts.
Le démêlé remonte à 1997, alors que Bankina Pêche collaborait avec China National Fisheries Coorporation. La société guinéenne accuse celle chinoise d’avoir « illégalement » rompu leur contrat et signé une convention-cadre avec l’Etat guinéen, en se faisant passer pour le gouvernement chinois.
Bankina Pêche estime que China National Fisheries Coorporation exploitait « illégalement » ses licences de pêche. D’où la poursuite contre la CNFC et les anciens ministres qui se sont succédé à la Pêche, ainsi qu’à l’Economie et aux finances à l’époque.
Yaya Doumbouya