Le corps d’un jeune homme a été retrouvé noyé, lundi 4 août à Léro, un district relevant de la sous-préfecture de Siguirini, préfecture de Siguiri. Dr Abdoulaye Bachir Condé, médecin légiste à l’hôpital préfectoral, explique comment il a été informé de la tragédie. « C’est lundi, à partir de 9h15, qu’on a reçu l’appel de certains citoyens en provenance de Léro, concernant un cas de noyade. Alerté, le procureur de la République près le tribunal de première instance, Ibrahima 1 Camara, a ordonné l’ouverture d’une enquête, afin de faire la lumière sur cette découverte macabre », a-t-il ajouté.
Selon Dr Condé, une équipe composée d’agents de santé et de la sécurité a été réquisitionnée pour mener une enquête. « L’officier de la police judiciaire, Roger Koly, ainsi que le médecin-chef du poste de santé de Léro, Dr Amara Oularé, ont été dépêchés sur les lieux », précise Dr Condé. La victime s’appelle Moussa Gnagasso, 26 ans, marié sans enfant. Il résidait au quartier Corniche de Léro et souffrait d’épilepsie. « Lors de l’examen médico-légal, aucun signe de violence n’a été relevé sur le corps. Par contre, les parents ont annoncé à l’équipe que Moussa souffrait d’épilepsie. »
Une déclaration aussitôt confirmée par le médecin légiste, après un diagnostic: « C’est une mort naturelle, probablement liée à un cas de noyade provoquée par une crise d’épilepsie. »
Face au drame, Dr Condé alerte : « Une fois qu’on est atteint d’épilepsie, il faut éviter les lieux dangereux. Par exemple, la personne ne doit pas vivre à l’étage, à côté de l’eau ou du feu. Parce que dès que la crise d’épilepsie commence à côté des lieux dangereux, la finalité, c’est la mort ».
Mariama Dalanda Bah