L’ultimatum lancé au goubernement pour se pencher sur le Statut particulier révisé du personnel enseignant est échu ce 25 novembre. Les deux parties se sont séparées tard dans la nuit, sans accord. Les syndicaleux convoquent la base pour décider de la suite des événements.
Les négociations entre l’intersyndicale de l’éducation et le goubernement se sont poursuivies tard dans la nuit du mardi 25 novembre au ministère du Travail et de la fonction publique à Kaloum (centre administratif et des affaires). A l’ordre du jour : la signature du Statut particulier révisé des enseignants, l’intégration à la fonction publique des enseignants contractuels.
Rien de tout cela n’a abouti. Toutefois, l’intersyndicale a obtenu du gouvernement des grades et des échelons dans le cadre du Statut particulier révisé. « Il était question de parler d’un article très sensible, lié aux grades et aux échelons au niveau des trois départements de l’éducation. Il n’y a pas eu d’avancée majeure. Raison pour laquelle on a remis les discussions au 28 novembre et au mardi 2 décembre pour que les autres points soient débattus de long en large », précise Aboubacar Diesto Camara, porte-voix des syndicalistes.

L’intersyndicale de l’éducation invite la base à une réunion ce 27 novembre à la Bourse du travail, à Kaloum. A la suite de son compte-rendu, la base décidera de la conduite à tenir face aux échecs des négociations avec le gouvernement.
En attendant, les syndicaleux exhortent les syndiqués à la sérénité : « Le Statut particulier, c’est plusieurs pages. Chaque page a ses réalités. Plus nous avançons dans le document, plus nous découvrons de nouvelles réalités. Nous demandons aux enseignants de Guinée de rester sereins, l’intersyndicale est mobilisée et déterminée pour aller jusqu’au bout. Quel que soit ce qui va être obtenu, ils seront informés », promet Aboubacar Diesto Camara.
Yaya Doumbouya


