Puis d’égrainer les chefs d’accusation portés contre Toumba : meurtres, viols, pillages, incendies volontaires, vols à main armée, coups et blessures volontaires, outrages à agents de la force publique, tortures, enlèvements, séquestrations, agressions sexuelles, attentats à la pudeur, responsabilité de commandement des chefs hiérarchiques et militaires et de complicité. Beaucoup de palabre déjà. Au total, 15 chefs d’accusation pour l’ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara. Curieusement, 15 articles du Code pénal puni ces mêmes chefs d’accusation : articles 207,208,268,514,510,373,381,239,664,232,333,267,271 ,198, et 19.
Le 13 mars, le Procrieur de la république près le tribunal de première instance de Dixinn a vérifié son identité afin de s’assurer de la conformité aux renseignements portés dans les pièces du dossier d’extradition. Pour s’assurer aussi que ce n’est pas son sosie qu’on a ramené. Ces formalités ont été effectuées en présence de trois avocats choisis par Toumba, précise le communiqué. Le 14 mars, Toumba est présenté au pool des juges d’instruction chargés du dossier qui lui notifient les charges retenues contre lui.
Si le mot inculpation n’a pas été utilisé formellement, les observateurs de la vie politique estiment qu’on l’utilise ou pas, l’acte d’inculpation est fait dès l’instant qu’on lui a notifié les charges.