Comme prévu, les dépités ont répondu, ce lundi 28 août à l’appel du prési Grimpeur qui convoque la session parle-menteur extraordinaire pour rectifier la Loi de finance 2017.
Les dépités n’ont pas répondu massivement, seulement 70 sur 113. Ils ont deux semaines pour examiner la loi et l’adopter. Le prési Claude Kauris Kondiano, haut perché sur son perchoir annonce que l’adoption de la loi rectificative sera suivie d’un débat d’orientation budgétaire. Une « première en Guinée ». Le Kauris du parle-ment explique que c’est un débat entre députés, mais ouvert à la société civile et au secteur privé pour leur « permettre d’être informé » des priorités du gouvernement pour les trois ans à venir. Ça sent un semblant de transparence on dirait.
Sur son perchoir, Kauris a vidé son sac. Les projets de loi de finances ne sont pas produits et déposés à temps auprès de son parle-ment, les annexes insuffisantes en qualité et en quantité. Les rapports trimestriels et annuels du gouvernement sont perfectibles et ne sont pas régulièrement publiés ou ne le sont pas encore en totalité. Les comptes de gestion établis en retard et souvent sans pièces justificatives des opérations budgétaires, les budgets annexes et comptes spéciaux ne sont pas présentés en recettes et dépenses.
Pour une fois, Le Kauris a été clair. Gorko Soussay, n’est-ce pas ?