A la deuxième journée de grève déclenchée par le SLECG, les espoirs d’une sortie de crise semble impossible. Le gouvernement ne veut pas négocier avec un ‘’rebelle’’, les religieux se sont lavés les mains, et les ‘’rebelles’’ ne veulent plus céder. Mohamed Saïd faux-fana, nommé Médiateur de la République vendredi dernier voudrait bien y croire. Il est entré en contact avec les « maquisards », ce mardi pour négocier. Mohamed Ouamouno, chargé de com du SLECg de Soumah, « Mohamed Said Fofana a contacté le général, qui a répondu à toutes ses questions. Il lui a fait savoir que la grève est inévitable. Alors M. Fofana a dit d’attendre qu’il prenne fonction, il va nous adresser un courrier officiellement ». Les ‘’rebelle’’ exigent une lettre en bonne et dû forme appelant à la négociation, adressée au sieur Soumah. Désormais, ils ne négocient pas en catimini. Le Ouamouno explique que « pour le moment, il n’y a pas de négociations. Nous ne refusons pas les mains tendues, mais s’il faut négocier, nous attendons une lettre écrite nous appelant à la table de négociation ». Tibou Kamara, avait proposé, lui aussi ses services pour désamorcer la crise, mais selon Le Ouendouno, il se serait rétracté : « Des zélés du RPG l’auraient insulté, ce qui l’aurait poussé à se rétracter, donc il ne nous a pas rappelés jusqu’à présent alors qu’il avait promis de le faire ».
En attendant que Said prenne fonction, la crève continue. Le Ouendouno dit qu’elle est d’ailleurs suivie en majorité. A Conakry comme à l’intérieur, dit-il, dans les établissements de Conakry où il y a eu quelques élèves, ils sont tous libérés avant 10 heures.