A l’occasion de l’assemblée générale de l’UFDG ce samedi, 31 mars à son siège de la minière, Alhouseiny Makanéra a reconnu avoir causé un tort à Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG, lorsqu’il était ministre. Au cours d’une émission à la télévision nationale, il aurait soutenu à l’époque que les organisateurs de manifestations n’ont ni leurs enfants, ni leurs épouses à Conakry. Ce qui n’est pas le cas : « On m’a fait croire que tous ceux qui disent aux gens de sortir n’ont ni enfants, ni femme ici. Je les ai crus et je l’ai dit à la RTG. C’est l’occasion de dire que je me suis trompé, j’ai menti. Je manifeste avec la femme et les enfants d’Elhadj Cellou Dalein Diallo. C’est une certitude ». A ceux qui disent que Makanéra a fait pire que Rachid N’Diaye, l’ancien ministre de la Communication dit qu’ils se trompent. Pour lui, sa sortie d’alors, visait le respect des lois et de la Constitution.
Prenant la parole, le président de l’UFDG a félicité les femmes de l’opposition qui ont organisé un sit-in devant le ministère de la justice mercredi dernier. Selon lui, aucune enquête n’a été jusqu’à présent ouverte pour identifier ceux qui ont tué les militants de son parti. Le président de l’UFDG soutient que cette tuerie a pour but d’intimider les militants de l’opposition. Pour lui, Alpha Condé a un agenda, celui de « caporaliser les institutions pour se maintenir au pouvoir et de démolir l’UFDG». Ce qui ne marchera pas prévient-il.
Abordant les résultats des élections communales, le chef de file de l’opposition déclare avoir gagné la plupart des circonscriptions électorales du pays. Et vouloir détourner les suffrages exprimés dans les urnes serait une erreur de la part des tricheurs. C’est pourquoi, il appelle ses militants à se mobiliser davantage pour défendre leur victoire.
Les difficultés que traverse Mamady Kaba, president de l’INIDH (Institution nationale indépendante des droits humains), ne sont pas passées inaperçues à cette assemblée. Cellou croit dur comme fer que le pouvoir en place cherche à le débarquer de la tête de cette institution car, dit-il, celui-ci n’aurait pas obéi aux injonctions du pouvoir en place. Selon la p’tite cellule, Me Cheick Sacko et Kalifa Gassama Diaby, respectivement ministre de la Justice et de l’Unité nationale ont vécu la même situation. Ce qui a amené le premier à céder et le second à diminuer ses sorties médiatiques.