Le nouveau PM, Cas-sorry Fofana poursuit son périple dans les sièges des institutions républicaines et QG des partis politiques. Ce lundi 4 juin, le Cas-Sorry a mis le cap sur le QG de l’UFDG. Dans ses bagages, le tout puissant ministre des Affres pestilentielles, et de da Défense, Mohamed Diané, Bouréma Con-dé, manitou de l’Administration du trottoir. Il a été accueilli par le chef de pile de l’opposition respire-lacrymogène, la P’tite Cellule Dalein, entouré de son griot autoproclamé, Makaréna, d’autres leaders de cette opposition et des dépités de l’UFDG. Il était venu, dit-on, transmettre au chef de pile de l’opposition, en tant que promoteur du dialogue social, le message d’amitié, de courtoisie du chef de l’État, le prési Alpha Grimpeur. Histoire de « contribuer à la poursuite du dialogue social, d’œuvrer à la stabilité du pays, de faire l’économie des morts et des dégâts, l’économie des conséquences souvent fâcheuses des démonstrations politiques », explique le nouveau PM. Même s’il se dit convaincu de la volonté du patron de l’UFDG de saisir la main tendue du goubernement, le Cas-Sorry admet tacitement que l’opposant ne se laisserait embarquer dans cette aventure qu’à conditions : « Le président est bien ouvert à ce dialogue, partage ces valeurs républicaines, mais demande au gouvernement des efforts pour créer les conditions d’un dialogue sincère. Nous avons pris note de ses plaintes, de sa décision de nous saisir d’un mémorandum pour tout ce qui bloque le dialogue social et politique. Nous attendons cela avec impatience ». Il s’engage à tout mettre en œuvre pour relancer le dialogue social et politique, en panne depuis plusieurs mois : « Il est de mon devoir constitutionnel, en tant que Premier ministre de promouvoir ce dialogue, de manière à garantir la paix sociale, la cohésion politique. Même entre adversaires, il y a un minimum de courtoisie qui devrait permettre d’entretenir de bonnes relations. Je pense que dans les semaines où mois à venir nous travaillerons la main dans la main pour améliorer le climat de paix sociale ».

De son côté, le patron de l’UFDG se dit prêt à accompagner le nouveau PM, à condition que ce dernier engage un dialogue franc et sincère : « Il nous a fait part de sa volonté de promouvoir un dialogue de bonne foi, de contribuer ainsi à la restauration de la confiance et préserver la paix. Nous avons marqué notre accord de collaborer à un tel projet. La promotion d’une démocratie apaisée, la protection des droits humains et les libertés fondamentales constituent les valeurs pour lesquelles nous nous battons. Si du côté du gouvernement, le tout nouveau Premier ministre s’engage résolument dans cette voie, il trouvera au sein de l’opposition républicaine des partenaires loyaux et engagés à conduire de telles politiques. Nous lui avons expliqué pourquoi nous étions souvent dans la rue. Ce n’est pas notre premier choix, nous voulons aplanir nos divergences autour de la table ». Le chef de pile de l’opposition invite son ‘’ami’’ à travailler plutôt à la restauration de la confiance, à identifier les sources de conflits, mais surtout à s’atteler à la résolution de la crise postélectorale.