Ces activistes des droits de l’homme faisaient un sit-in devant le ministère de l’Enseignement supérieur pour protester contre la fermeture des classes. La voix du peuple s’est fendue d’une déclaration ce lundi 27 février, à la maison de la presse pour fustiger la violation de la Constitution consacrant le droit de manifester, dans son article 10. Le mouvement condamne avec fermeté ces abus, exactions et violations des droits humains qui ont entrainé « huit morts par balle, une trentaine de blessés et plusieurs boutiques vandalisées ». La voix du peuple remercie toutes les personnes qui se sont investies pour la libération de ses membres. Même que son action n’avait aucun caractère subversif et instrumentalisé, a précisé Baillo Barry.
Le mouvement dit s’incliner pieusement devant la mémoire de toutes les personnes qui ont été « injustement assassinées par les forces de sécurité et s’indigne du comportement ingrat des syndicats qui n’ont exprimé aucune compassion aux victimes de la répression ». D’exhorter au gouvernement l’ouverture d’une enquête afin de traduire les responsables en justice et dédommager les victimes. Et au respect de l’accord obtenu entre syndicats et gouvernement.
La lutte contre l’impunité, le chômage des jeunes, le non-respect des principes démocratiques, la corruption, l’insécurité, l’injustice, la violation de la Constitution sont entres autres valeurs que dit défendre la voix du peuple.