La loi d’accès à l’information publique a été élaborée et adoptée par le CNT. Puis « elle a disparue ». Souleymane Diallo a rappelé que le CNT a déposé la loi au Secrétariat général du gouvernement pour son quitus vis-à-vis de la Cour suprême parce que c’est une loi organique. Mais cette loi est encore là-bas, mais sans signature. Cela veut dire que quelqu’un a effacé la signature. Elle ne fonctionne pas ». Il rappelle tout de même que la loi est très exigeante, ce qui pourrait justifier sa mise en attente. « Elle oblige le pouvoir à monter une administration qui tient compte du besoin d’information. Que quelqu’un s’occupe de l’information. Et cette personne est obligée de vous répondre ». Il demande à tous les journalistes de se donner les mains pour que cette loi soit opérationnelle.
Deuxième point, ratifier la Convention de Florence. Conakry capitale mondiale du livre 2017, c’est une bonne chose dit-il. Mais romans et livres coutent cher, parce que la Guinée n’a pas ratifié la Convention. Alors qu’il suffi que le gouvernement dépose le texte à l’Assemblée, « celle-ci autorise le Président à la ratifier. Puis, on dépose les instruments de ratification à l‘UNESCO. C’est tout. A ce moment, tous les produits culturels qui entrent dans la fabrication des journaux, livres et autres seront détaxés ». A ce niveau également, il demande de faire prendre conscience pour que cette Convention et son aditif de Nairobi soient ratifiés.
Troisième point, valoriser la carte de presse professionnelle, « elle a, à mon sens très peu de valeur » regrette Yala le gros Lynx. C’est à nous de donner sens à cette carte, cela veut dire que quand vous la présentez à un policier « qu’il ne vous chasse pas, à un patron d’une société d’Etat qu’il ne vous chasse pas, cela va nous rende la vie plus facile ».
Il demande à tous journalistes de valoriser ces trois points pour que notre profession ait beaucoup plus de sens, plus de valeur