… « Personne ne mettra du feu dans les rues de Conakry. Ça c’est terminé. Que celui qui ne croit pas le fasse, il verra. Si tu veux exprimer ta colère, fais-le, mais sans mettre le feu dans la rue. Si tu veux sortir dans la rue pour insulter les dirigeants guinéens ou les gens de la Basse Guinée, va le faire dans ta région, pas en Basse Côte. Désormais, quiconque brûle un pneu dans la rue, on le mettra sur son cou. Que cela soit clair.  Les gens veulent dépasser les bornes et nous, on en a assez ».

Ces propos ont été recueillis au cours de l’installation de ses Conseillers le samedi 22 avril, à Dubréka. Devant un aréopage de personnalités publiques au plus haut sommet de l’Etat. Entre autres, le Premier Ministre, M. Mamady Youla, le Médiateur de la République, M. Facinet Touré, le DG de la Caisse Nationale de Sécurité sociale, CNSS, M. Malick Sankhon, la ministre des AE et des Guinéens de l’Etranger, Mme Makalé Camara, le Directeur national des Impôts, M. Aboubacar Makhissa Camara. Ils ont tous en commun d’être originaires de la Basse-Guinée.

Cette déclaration est une incitation à la violence manifeste. El Hadj Sékhouna Soumah, amoureux de lui-même et passant son temps à contempler son vieux nombril ne suit pas l’actualité. Il ne voit pas ce qui se passe au Venezuela, en France et ailleurs. Là-bas, on manifeste en brûlant des pneus, des véhicules de Police et autres symboles de l’Etat tels que les abris-bus et les bus. Jamais on n’a brûlé les manifestants incendiaires.

Il exalte le régionalisme en prenant à témoin une équipe ministérielle et un Médiateur. En toute impunité !

BML