Selon les témoignages, il était 4 heures quand les quidams ont entamé l’opération. Ils avaient réussi à casser deux cadenas, sur les trois que comptait la porte. Pendant ce temps, un béret rouge se pointe et tente de les en dissuader. Réflexe de soldat oblige. Il sera ligoté mais réussira à se libérer. Impuissant face à des bandits en grand nombre, il donne l’alerte. L’opération est à l’eau. Les salauds le poursuivent et l’assassinent de deux balles dans la tête avant de s’éclipser tranquillement. La victime Habib Bah dit ne rien savoir pour le moment. Il était absent.
Cette attaque est inédite. D’habitude, la commune de Kaloum échappe au grand banditisme. La ville n’est pas grande et abrite des résidences d’ambassadeurs, des ministères et la Banque Centrale. Mais le plus étonnant est de savoir que l’attaque s’est produite à quelques pas du Palais Sékoutoureya, siège de la Présidence. Iskine !