La fête aura été riche en exposition, quelques 27 photos de format 32 x 24. Sékou Tyran en train de remettre la coupe d’Afrique des clubs, le président Vieira Nino de la Guinée-Bissau, balle au pied donnant le coup d’envoi d’un match au stade du 28 septembre, le président Alpha Grimpeur en jardinier en train de reboiser la forêt de Kakimbo, l’entrée d’une prison coloniale aux iles de Loos, les amazones en défilés, prix Unesco de la photo et tout et tout.

Tous les journaleux photos-reporters étaient là, Celloup, paparazzi, Alassane Bah du journal Horoya et Boura Mansaré, le secrétaire gênant de l’association qui a défini le photographe est celui-là qui écrit à l’aide de la lumière, « le témoin visuel des faits heureux et malheureux ». Même que dans la vie, il y a des choses qui n’arrivent qu’une fois dans la vie, c’est la photo qui les « immortalise ».

Les photographes espèrent fêter cette journée pour le reste et participer à des compétitions africaines et mondiales.

Boura Mansaré appelle aussi à assainir le milieu de la photographie pollué par des usurpateurs. Lui par exemple, dit avoir encore des clichés de plus de 40 ans. Par exemple sur les amazones ou sur Sékou Tyran, histoire de protéger ses œuvres.

Que vous soyez photographe amateur, passionné ou pro, arrêtez tout et faites-vous photographier.