Après la révolte populaire dûe à un manque de courant à Sangarédi la semaine dernière, la justice a arrêté des dizaines de personnes tenues pour responsables de la casse. Elles ont été déportées à l’Hotel cinq étoiles central de Coronthie, le 13 novembre, pour être corrigé.
Parmi eux, 29 mineurs dont trois filles. Les autres gosses sont élèves, mécanos, couturiers, apprentis-chauffeurs, chaudronniers, maçons, électriciens, cultivateurs, menuisiers. La justice leur reproche d’avoir abandonné leurs champs et ateliers pour aller saccager des biens publics et privés. Ces déportés de Sangarédi sont accusés de rébellion et de destruction de biens.
La semaine passée, la révolte populaire a conduit à la destruction de la police, la gendarmerie, la résidence du dirlo de la mine en exploitation à Sangarédi, et des maisons de particuliers et une agence d’une banque primaire de la place.