Paul Moussa Diawara, dirlo gênant du machin explique que l’environnement économique de la publicité a évolué. « Il y a l’apparition des nouveaux supports publicitaires qui n’existaient pas avant. Demain, d’autres apparaitrons. Depuis plus de 7 ans, le fichier de prélèvement n’a pas été réactualisé. Ce qui amène l’OGP à être en phase avec la donne ».
La téléphonie, les spots publicitaires, les communiqués, les annonces, constituent ces supports. La presse audio-visuelle, la presse écrite et la presse en ligne ne sont pas exempts de cette décision de l’OGP. Cette taxe est illégale au regard de la loi s’indigne Moussa Iboun Conté, prési de l’AGEPI, Association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante, qui juge que ce nouveau prélèvemement, qui s’ajoute à la TVA et aux autres redevances, est illégal.
L’OGP voudrait également imposer un plan qui harmonise la durée et le nombre de passage des spots publicitaires, ce que Iboun Conté refuse : « On ne peut pas nous imposer un modèle de diffusion. Les medias privés sont autonomes. Nous avons notre propre plan de diffusion, même le ministère de la Communication n’a pas qualité à le faire ».
Il demande aux promoteurs des radios de ne pas payer ce pourcentage. Radios privées fermées par-ci, augmentation des prélèvements par-là, l’étau se resserre sur la presse guinéenne.