Les violences ont repris, ce lundi 12 février, sur l’axe. Les appels à la mobilisation lancée par l’UFDG et à la grève du SLECG ne sont pas tombés dans des oreilles de sourds.

A 8 heures, les fous de l’axe ont barricadé le passage en brûlant des pneus. Le coin est devenu irrespirable, à cause de la fumée noire. Les motards et les piétons passaient sans problème. Une heure après, Bambeto a pris le relais. Des jeunots ont commencé à ériger des barricades juste avant le rond-point. Pendant ce temps, un pick-up de la BAC (Brigade Anti Criminalité) s’est pointé, sans s’arrêter. Il a fait le tour du rond-point pour repartir vers l’aéroport. D’où il était venu. Les enfants ont accéléré la mise en place de leurs barricades. Pendant ce temps, aucune force de maintien d’ordre à Bambeto, ni à Koloma.

Vers 10 heures, les forces de secu-raté sont venues. Les enfants ont commencé l’intifada. Cette fois la BAC est là, avec le plein d’armes de guerre, en plus des farces de maintien d’ordre habituelles. Policiers et gendarmes « utilisent des armes conventionnelles » c’est-à-dire non létales. Du moins officiellement.

Aux dernières nouvelles, la tension a baissé, mais il y a eu déjà deux morts. Un motard à Hamdallaye pharmacie, qui a été percuté par un pick-up de la BAC, et un jeune qui a reçu une balle. Le ministre Damantang Camara, porte-parole du gouvernement a confirmé l’information sans donner de détails.