Le mois saint de Ramadan est dans sa dernière phase. Les fidèles musulmans ont entamé ce mercredi les dix derniers jours du mois saint de Ramadan à travers des retraites, des prières nocturnes, des actes de charité, entre autres, conformément aux recommandations du prophète Mahomet (P.S.L).
Selon docteur Aly Cissé, le chef de la division collecte, direction de la zakat et du WAQF au Secrétariat général des Affaires religieuses, le mois saint est subdivisé en trois parties essentielles dont chacune a toute son importance : « Les dix premiers jours c’est la pitié de Dieu, les dix jours suivants c’est le pardon de Dieu et les dix derniers jours c’est l’affranchissement du feu ‘’diahanama’’ ». Cette dernière partie est considérée comme le couronnement du mois saint. Elle vise également à la recherche de la nuit du destin qui est la nuit la plus importante du mois de ramadan, selon le religieux. Au cours de cette nuit, selon la tradition sunnite, le Coran aurait été révélé au prophète par l’ange Gabriel (Jibrīl ou Jibrā’īl). Dans le chiisme, elle est liée à la descente de la science sur l’Imam. Cette nuit est considérée comme bénie par les musulmans, qui doivent y faire des invocations, des prières, réciter le Coran, et demander le pardon sincère pour les péchés commis. Selon le religieux, si les prières sont exaucées, nous sommes sauvés, nous obtenons l’acceptation et la grâce de Dieu. Toutefois tous ces bienfaits sont suspendus jusqu’à l’acquittement par le croyant de son aumône de rupture. Et pour cause : «Le jeûne est un comportement angélique, parce que c’est la purification du corps, de l’esprit et de toutes mauvaises pensées ou actions que l’Homme peut entreprendre. Pour purifier le jeûne, pour qu’il soit accepté par Dieu, il est demandé de s’acquitter d’une aumône marquant la fin du mois saint de ramadan ».
Dans ce cas, il est demandé de s’acquitter de cette obligation religieuse du lendemain de la nuit du destin, jusqu’au petit matin du jour de la fête.