Le goubernement joue la carte de la division. Le ministère de la Justice réédite l’expérience de la division pour casser la grève des greffiers. La leçon Soumah n’a pas servi. A peine déclenchée, la grève des greffiers est désapprouvée. Dans un communiqué, l’Association des Greffiers de Guinée, « conteste l’avis de grève initié par cinq personnes qui n’ont aucune qualité de parler au nom des greffiers ».

Si le droit de grève est un droit syndical constitutionnel, il doit s’accomplir suivant des règles fixées par la loi et conduite par une organisation agréée et connue, souligne Bandiou Doumbouillant, président de l’Association des Greffiers de Guinée dans le communiqué.

En conséquence, le bureau exécutif de l’association convoque une assemblée générale ce lundi 11 juin à 10h à la Cour d’Appel de Conakry, pour mettre en place un comité de suivi de l’ensemble des revendications « régulièrement soumises » au ministre de la Justice et Garde des Sceaux. Puis discuter des propositions de solutions.