Alors qu’on n’est pas encore totalement sorti de la saison des pluies, la capitale Cona-cris replonge peu-à-peu dans le noir. Depuis quelques jours, les délestages se font plus en plus récurrents. Dans la nuit de lundi à mardi, une bonne partie de Cona-cris était dans le noir entre 23 h et 6 h du matin. Et les problèmes ont commencé bien avant. Dans plusieurs quartiers, les foyers sont déjà privés de courant électrique la journée. La cause, plusieurs points de départs ne tourneraient pas à plein régime, ceux de Kaloum et de Kipé y compris. La faute à la quantité et à ou la qualité du mazout utilisé ? En tout cas c’est la ligne de défense qui se dégage chez certains responsables de la société Electricité de Guinée(EDG). Pendant ce temps, la desserte diminue, tans dis qu’on est encore loin de la période d’étiage au niveaux des principaux barrages hydroélectriques.
Au même moment, les plaintes se multiplient en haute banlieue à propos du mode de facturation. Outre le fait de s’acquitter de la misère de 34 000 francs glissants pour un nouvel abonnement pour chaque appartement, les habitants se plaignent d’une surfacturation. Alors que les compteurs prépayés sont en cours d’installations dans la plupart des quartiers, des agents d’EDG passent de concession en concession et recensent les appareils installés chambre par chambre. A la fin du mois ils produisent des factures forfaitaires selon la tête du client.
Yacine Diallo