Le goubernement Don-Kass entend mobiliser 1 600 milliards de francs glissants par un emprunt obligataire pour financer les infrastructures routières. Le ministre de l’Economie et des Finances, celui du Budget et des Travaux publics l’ont annoncé ce mercredi, à Conakry, lors d’une réunion avec les opérateurs comiques, les banquiers, les assureurs. Le ministre de l’Economie et des Pitances, Mamady Camara a annoncé que le gouvernement a entrepris de mettre en œuvre un vaste programme de mobilisation de ressources internes afin de répondre aux besoins de trésorerie, financer les projets d’infrastructures, notamment les projets d’infrastructure routières. « Nous avons décidé de vous rencontrer pour vous proposer notre projet d’émission d’obligations au cours de l’année 2019. L’objectif c’est de mobiliser 1 600 milliards de francs guinéens en deux tranches. Ensuite, nous voulons élargir la gamme de souscripteurs. Nous voulons nous adresser particulièrement aux banques, aux opérateurs économiques, aux sociétés minières, aux sociétés de téléphonie mobile, aux sociétés d’hydrocarbure, et aux particuliers. Je voudrais qu’il y ait un véritablement engouement pour dépasser l’objectif ». La BICIGUI et Afriland First Bank sont les principales banques indiquées, dit-il.

Même que les fonds qui seront mobilisés ne sont pas destinés au Trésor public, mais de mobiliser des ressources afin de les utiliser pour financer des travaux d’infrastructure routières dont notre pays a tant besoin. Ces travaux routiers, dit-il, seront exécutés par des entreprises guinéennes. A travers de ce genre de projet, le secteur privé peut montrer sa capacité financière et à exécuter des travaux d’infrastructure.

Le prési de l’APB, Association professionnelle de Banques (APB), Guy Laurent Fondjo, ONDJO, a rassuré : « nous allons mettre tout en œuvre pour que, comme par le passé, nous puissions lever ces fonds. Nous allons pouvoir, au niveau local, avec les actions conjuguées des uns et des autres lever ces fonds dans les meilleurs délais. Je pense que nous pouvons aller au-delà des 1 600 milliards ».