Lansana Camara, dirlo de publication du site Conacrylive.com et correspondant de Chine nouvelle a été écroué, ce mardi, en début de soirée. Le confrère a eu le courage de diffamer le sinistre des affaires étranges et des Guinéens de l’étranger. Convoqué à la DPJ suite à la plainte du ministre pour ‘’diffamation par voie de presse’’, Lansana Camara sera longuement auditionné, puis présenté à un juge qui le placera finalement sous mandat de dépôt. Le temps d’instruire le dossier. Alors que les dispositions de la loi L002 portant liberté de la presse en Guinée qui ne prévoit plus de prison pour les journalistes coupables de diffamation. L’AGUIPEL, Association guinéenne de la presse en ligne « déplore cette arrestation arbitraire qui viole systématiquement la loi sur la liberté de la presse et constitue une entorse grave à la démocratie en Guinée. Par conséquent, elle exige la libération immédiate et sans condition du journaliste et invite les autorités sécuritaires et judiciaires en charge du dossier au respect de toute la procédure ». Aux dernières nouvelles, la présidente de la HAC, Tartine Condé se serait engagé à faire libérer le scribouillard.
Ces derniers temps, nombre de journaleux ont eu des draps avec la justice : Moussa Yéro Bah de radio Espace, Aboubacar Diallo de Mosaiqueguinee.com, Saliou Diallo de Nouvellesdeguinee.com (emprisonné par le ministre de la justice, avant d’être condamné à payer un million) Mamadou Adama Diallo du LYNX, Malik Diallo de Guinee360. Tous ces journalistes ont été inquiété en 2019. Cette liste pourrait rétrograder la Guinée dans le classement RSF, Reporters sans frontières. En 2018, la Guinée était classée 104è sur 180 classés.