« Un chef de l’Etat c’est beaucoup de calme, de sérénité et de responsabilité, surtout quand vous avez des étrangers devant vous ». Traiter les étudiants d’indignes, de malpolis, dépasse le cadre de la jeunesse, estime l’élu de Gaoual qui y voit un message adressé aux parents, aux enseignants et au peuple de Guinée. Pour lui, un prési se doit d’être mesuré, et l’invite au calme et à la sérénité, de faire attention aux mots qu’il prononce. « Les étudiants demandent l’application d’une promesse. Un père de famille qui ne respecte pas ses engagements devient un petit-fils, parce que la place du père a des exigences, de probité, de morale et de justice ».
S’il y avait des difficultés économiques pour réaliser la promesse, le président pouvait même faire rire la jeunesse, estime Gaoual. Faces aux injures, le dépité déploré le fait que les jeunes n’ont pas réagi. Ils devaient lui rendre la monnaie, ne pas répondre par des injures, mais en quittant la salle, dit-il. « Quand on vous insulte, partez pour montrer que vous êtes dignes ».
Faux-dé Oussou Fofana, prési du groupe parlementaire de l’UFDG, dit apporter également son soutien aux étudiants.