Le juge demande Martine Condé à la barre. Puis, se prononce : « Le tribunal statuant publiquement et contradictoirement décide, sur l’action publique, renvoie Madame Martine Condé à des fins de la poursuite pour délit non constitué. Sur l’action civile, déboute Joachin Baba Milimono et met les charges à ses frais ».
Me Béa, l’avocat de la partie civile a réagi séance tenante : « On interjette appel ». Le juge répond que c’est de son droit.
Doura Chérif, avocat de Martine Condé a confié que la justice a dit le droit, la décision ne peut être que « satisfaisante».
Martine Condé s’est aussi confié à la presse. « J’ai un sentiment de joie, j’ai eu confiance en la justice régulièrement critiquée ». Puis de regretter son assignation en correctionnelle où elle risquait des peines d’emprisonnement. Sauf que la partie plaignante a aussi…, demande un journaleux pressé de l’entendre sur l’appel de la partie civile. « Non, non, non. Ne me…, ne me…, ne me… coupez pas la parole », s’énerve Martine. Au journaleux de s’excuser, « allez y madame ». La prési de la HAC continue en disant qu’elle s’est présentée au tribunal pour montrer que nous ne sommes pas au-dessus de la loi, « même si nous sommes de la presse. En venant je savais que la justice allait dire le droit, j’ai la conscience tranquille. Si la partie civile interjette appelle, cela ne m’inquiète pas ».