Ce lundi 21 novembre, la capitale Guinée-haine était dans une paralysie totale. Les élèves de quelques établissements situés sur l’autoroute Fidel Castro ont forcés ceux du privé à rejoindre la danse. De Lansanayah à Kaloum en passant par Matoto, les cours ont été boycottés. « Nous n’étudions pas, donc vous n’allez pas non plus étudier ». Les jeunôts ont érigé des barricades pour réclamer le retour en classe de leurs bouffe-la-craie. Gbessia, Bonfi, Kenien, Dixinn Bora et Belle-Vue, chaque buisson a reçu sa part.
Même le train Conakry Express n’a pas été épargné. Vers l’école primaire de la Carrière, des jets de pierre l’ont caressé par ci par là. Plongeon général ! Des portières ont vu leurs vitres cassées, quelques malheureux en ont fait les frais. A noter que c’est la deuxième attaque depuis le déclenchement de cette grève par les enseignants. La première fois c’était à Cosa, alors que le train se dirigeait à Kagbelen.
Au moment où nous quittions les lieux aucun dispositif sécuritaire n’était sur place. Aucune voiture ne traversait madina pour Kaloum. Seul des piétons se risquaient sur la chaussée.
Cela fait une semaine que le SLECG a déclencher cette crève. Vendredi dernier, quatre syndicalistes ont été mis aux arrêts dans les locaux du conseil conomique et social. La réaction ce lundi est mémorable.