Dans la journée du lundi 20 novembre, Souleymane Diakité un jeune élève a été tué par balle à Dapompa. Fatoumata Bailo Bah âgée de 10ans a elle été violée par son instituteur. Une autre nommé Fatoumata Soumah a perdu son oeil après avoir reçu une pierre dans l’œil. Ce mardi 21 novembre, un autre jeune nommé Sayfoulaye Bah a reçu une balle au quartier nasroulaye situé dans la commune de Ratoma. Son frère joint par nos con(.)frères d’Espace FM, a confié que le jeune n’était pas sur la route Leprince mais plutôt dans le quartier. « C’est de là que les forces de l’ordre sont rentrés pour tirer sur lui à bout portant. Je demande à l’Etat d’ouvrir des enquêtes pour connaitre qui a l’a assassiné ».
    Interrogé à ce sujet le porte-parole de la police nationale, Boubacar Kassé, a nié en bloc l’utilisation des armes pour la sécurisation de ces manifestations. Selon lui, les agents de force de maintien de l’ordre n’utilisent pas d’armes lourdes pour assurer la sécurité de la population. Il accuse plutôt des gens mal intentionnés qui profitent de la situation afin de faire porter le chapeau à la police. Une thèse difficile à vérifier car selon les témoignages, les individus incriminés se promenaient dans les véhicules de la police, avec armes, matériel et uniformes, aux côtés de ceux venus disperser les manifestants. A quand des enquêtes ? C’est la question que tout le monde se pose.