L’aile dure du SLECG a mis le gouvernement KO, pendant que le prési Alpha Grimpeur fait le Magellan de continents en continents. Les grévistes exigent le maintien de la valeur monétaire du point d’indice à 1030. En février dernier, le gouvernement avait demandé et obtenu un sursis jusqu’en novembre pour discuter de la chose. Novembre arrive, les négociations s’ouvrent. Le ‘’rebelle’’ Aboubacar Soumah est exclu de la salle de négociation. Au terme des pourparlers, le goubernement s’est engagé à maintenir les 1030, mais pour revenir aux 1030, l’augmentation sera échelonnée, 40% en 2018, le reste en 2019. Un compromis que Soumah et compagnie ont jugé inacceptable. Ils ont rétabli la grève suspendue en février.
Interrogé dans l’émission Œil de Lynx, ce jeudi, Aboubacar Soumah a fait savoir qu’aucune négociation n’est en cours, juste des démarcheurs dont la Raby Sérah du Conseil comique et social qui a promis de rapprocher les protagonistes afin de négocier. Le Soumah explique que la suspension de la grève est tributaire de la satisfaction des revendications. Ou tout au moins l’augmentation des 40% promis dès fin novembre, au lieu de 2018. Sinon, c’est niet.
Pendant ces dix jours de grève, les rencontres avec le PM, le ministre de l’Education Ibou Kalil Konaté, les arrestations de syndicalistes, les menaces, n’ont abouti à rien. Rien parce qu’aucun d’eux ne peut décider de quoi que ce soit. Seul Körö tout puissant concentre le pouvoir de décision. Syndicalistes, élèves et parents d’élèves ont le regard perdu dans le ciel de Cona-cris, dans l’espoir d’apercevoir le coucou de notre Premier voyageur. Il y a trois semaines qu’il boude le bled. Selon ses proches, il pourrait rentrer ce jeudi. Espérons !
En attendant, deux jeunes ont perdu la vie, plusieurs autres blessés suite à la grève, qui continue. Woika !