Après le CEP, Certificat d’études primaires et le BEPC, brevet d’études du premier cycle, le Baccalauréat unique session 2018 démarre demain mercredi 27 juin dans tous les coins du bled. Dans la commune de Matam, l’heure est aux derniers réglages. Au service des examens, avoir les statistiques relève d’un véritable parcours de combattant. « Ils ont rapproché les dates des trois examens. Voyez comment on est submergé ici » martèle un cadre (en bois) de la DCE. Mais en réalité, ce qui tend l’atmosphère dans ce service, c’est la volonté de plein de bouffe-la-craie de faire partie de la surveillance. L’histoire des primes oblige.
Pour cette session, les 4716 candidats de la commune seront dispatchés dans 13 centres de 164 salles de classe. Ils seront surveillés par 328 bouffe-la-craie. Le bémol, c’est qu’à la veille de l’examen le nombre de filles candidates n’est pas encore connu.
Mais au-delà de ce raté et d’autres problèmes déjà constatés au CEP au BEPC, notamment l’absence des fiches de tables pour certains candidats, de badges pour d’autres, la présence des téléphones au moment des épreuves, des cas de corruption des surveillants signalés ça et là, ils étaient nombreux les candidats massés dans l’enceinte de la DCE ce mardi matin, qui ne savaient pas s’ils feront le bac demain ou non. Et pour cause, certains n’ont pas retrouvé leur cartes scolaires, d’autres ne connaissent pas encore leur centre d’examen. Pire, un poignée de ‘’candidats’’ étaient encore à la recherche de leur PV. Woïka !
Néanmoins, les responsables communaux de l’éducation « s’emploient par tous les moyens » à minimiser les imperfections dans les centres d’examen.