Les Farces Sociales de Guinée ont pondu un communiqué cet après-midi pour prendre acte de la volonté manifeste du gouvernement de « violer délibérément les droits fondamentaux qui fondent toute nation démocratique ». Elles ont déploré et dénoncé les « prises d’otage ciblées et brutales » de leurs membres et sympathisants et rappellent que ces actes « antidémocratiques d’un autre âge n’altéreront pas le juste combat pour le bien-être des populations ». A partir de maintenant, les Farces sociales de Guinée invitent « toute la population guinéenne à arrêter toute activité économique et professionnelle sur toute l’étendue du territoire national à partir de maintenant jusqu’à nouvel ordre ».
Face à cette attitude qualifiée d’orgueilleuse et arrogante du gouvernement, les Farces sociales de Guinée invitent la Cour Pénale Internationale à s’intéresser de très près « aux graves violations des droits de l’Homme en cours actuellement en Guinée ».
Liberté provisoire pour les personnes arrêtées
Pour leurs camarades arrêtés, au nombre de 25 semble-t-il, selon les derniers chiffres, les Farces sociales de Guinée exigent la libération « sans conditions et mettent le gouvernement en garde contre tout acte de torture et de mauvais traitements ». La liste des personnes arrêtées a été transmise au Médiateur de la république et leur avocat, maitre Béavogui, a commencé avec d’autres avocats volontaires le travail dans les commissariats et escadrons pour assister à l’audition des personnes arrêtées. Déjà, un groupe dont fait partie Bailo « Destin en main » a été libéré. Provisoirement. Seulement ceux de Hamdallaye sont encore dans les mains des farces de l’ordre.
Elles ont promis au peuple de Guinée qu’elles ne reculeront devant aucune intimidation, menace ou pression jusqu’au retour du prix du carburant à 8 000 francs glissants.