Suite aux “prouesses” du médiateur de la roue-publique partout et nulle part, Fof le Said, l’inter-centrale CNTG-USTG qui avait pourtant crié sur tous les toits que le dialogue était désormais impossible avant le retour du prix du car-brûlant à 8000 francs glissants à la pompe, a eu un face-à-fâche avec les représentants du goubernement et du patronat au mystère de la ponction publique. Histoire de bavarder sur l’augmentation unilatérale du prix des produits pétroliers. Mais les parties ont du mal à accorder leur violon. L’entretien a d’ailleurs duré moins d’une heure. Les syndicaleux ont trouvé à redire sur la dernière sortie du Cas-sorry sur la crève générale illimitée. Le premier ministre aurait exprimé sa volonté de « remettre de l’ordre dans les centrales syndicales ». Cette phrase aurait gâché les retrouvailles : « Nous sommes venus transmettre une commission de nos mandants et de la CIS (confédération internationale syndicale) suite à la sortie médiatique du premier ministre qui s’est octroyé le droit de reformer le mouvement syndical. On a demandé à ce que le médiateur puisse avoir des clarifications sur son mandat parce qu’il nous a été dit que nous venions sur la table des négociations pour discuter de toutes les questions sans tabou. Face à cette sortie, nous pensons que notre liberté est touchée et nous pouvons l’accepter parce que personne ne peut reformer le syndicat. Nous avons aussi demandé que nos camarades arrêtés du côté de Labé soient libérés » martèle Mamadou Mansaré, prési de la commission négociation et vice-prési de la CNTG.

Malgré ce nouveau rebondissement, Alia Cas-marrant, inspecteur gênant du travail ne s’alarme pas : « Rendez-vous était donné ce matin pour que nous puissions ensemble se retrouver et discuter de toutes les questions. Toutes les parties étaient autour de la table, mais une négociation de ce type ne peut pas aboutir en un seul jour. Aujourd’hui ce n’est qu’une simple ouverture, quelques questions ont été soulevées. Compte-tenu de leur importance nous avons décidé de suspendre les discussions. Nous allons les reprendre les prochains jours ». Selon lui, les négociations pourraient même reprendre demain vendredi.