Le divorce est bel et bien consommé entre le sélectionneur du Syli national de Guinée, Paul Put et les autorités sportives. A l’issue d’une réunion de plusieurs heures, ce lundi 15 juillet au mystère des Scores, la décision de se séparer du Belge a été prise par la FEGUIFOOT et le département en charge des Scores, de la Culture (de patates) et du Patrimoine histo-risque. Le tout-puissant prési de la Fédé de football, Antonio Souaré semble donc avoir déniché le coupable idéal sur lequel faire porter le lourd fardeau de la déroute égyptienne du Fini national : « L’objectif n’a pas été atteint et les conséquences sont graves. Chacun doit prendre ses responsabilités. Lors de mon point de presse au Caire, j’ai évoqué des manquements graves. C’est un contrat d’objectifs. Nous avons décidé de nous débarrasser et de remplacer le coach. La décision est prise. Le coach est remercié. On va discuter avec lui sur les conditions de son départ. Au jour d’aujourd’hui, la fédération a mis fin à la collaboration avec Paul Put. L’entraîneur s’envolera avec tout son staff ». 
On reproche à Paul Put une insuffisance de résultats et le départ précipité d’une partie de son staff, dit-on, sans l’accord de la Fédération. Sur 12 matches officiels avec Put à la tête du Syli, c’est 5 défaites, 4 matches nuls et 3 petites victoires. Autant dire que son équipe a été peu prolifique.
Mais ces deux petits motifs sont loin d’être les seuls qui ont eu raison du coach Belge. Au cours de la campagne égyptienne du Syli, il s’est passé des choses… étranges. Des déclarations contradictoires entre Antonio Souaré et Paul Put, des accusations de rackets portées contre ce dernier et son staff, des soupçons de corruption dans le processus de sélection des joueurs visant notamment le vice-prési, Amadou Diaby, le climat était devenu tellement délétère que Paul a demandé qu’on arrête de salir son nom. Ce matin, le désormais ex-sélectionneur de la Guinée a dénoncé un complot visant à justifier son éviction. Paul Put met au défi tous ceux qui l’accusent d’apporter une quelconque preuve. Tout ça pour ça finalement !

Yacine Diallo