Dans le cadre de l’instruction des allégations de corruption autour de la gestion de l’encadrement technique du Fini national, la Commission Ethique de la FEGUIFOOT, sauf changement de dernière minute recevra ce vendredi 2 août 2019 à 15 heures précises le premier vice-président mis en cause par l’ex coach du onze national.

En dépit du tollé suscité, il faut rappeler qu’en toute responsabilité, la Commission Ethique a pris la décision à titre conservatoire de suspendre le premier vice-président de la Féguifoot, jusqu’à la fin de procédure d’investigation. Une décision qui lui a valu beaucoup d’inimité, et un mauvais procès d’intention. 72 heures après la publication de cette décision, le premier vice-président a jugé enfin utile de rallier Conakry. Trois semaines après l’élimination de la Guinée.

A l’instar de l’audition de l’ex entraîneur du Syli national, la séance de ce vendredi pourrait apporter un éclairage sur les allégations de corruption révélées par le technicien Belge. N’étant pas dans le secret des délibérations de la Commission Ethique, il est évident que compte-tenu de la complexité de ce dossier, rien ne sert de prétendre à une rapide issue de l’instruction. Surtout que le système mis en place semble être bien pensé. Raison pour laquelle, la raison devrait être de mise en lieu et place d’une certaine passion qui agite certains milieux de la presse sportive. En effet, bon nombre de nos confrères se donne un malin plaisir à personnaliser cette affaire, en la présentant comme un complot visant certaines personnes.

Le problème est de savoir, s’il faut laisser notre football miné par de sombres intrigues. Au fil des révélations, on se rend compte que notre élimination, par le fait de la conjugaison de plusieurs facteurs était prévisible. Laissons donc le soin à la Commission Ethique de faire la lumière sur ce délicat et grave dossier.

Cheick Tidiane