Dans le cadre des consultations commandées par le prési Alpha Grimpeur, les acteurs politiques et sociaux défilent chez le Cas-Sorry. Après la CENILE et d’autres institutions (anti)républicaines, ce sont la société (in)civile et les partis poétiques qui prennent d’assaut le palais de la Colombe, exceptés les membres du FNDC, décidés à résister jusqu’au fou contre le tripatouillage anticonstitutionnel. Ce lundi 16 septembre 2019, le Premier Ministre a eu un tête-à-tête avec les responsables du RPG arc-en-ciel, parti au pouvoir et ses alliés. A leur tête, Saloum Le-Cissè et Amadou Dama-ronron Camara. Ils étaient flanqués des membres de la CODENOC (Coalition démocratique pour la nouvelle Constitution), notamment Papa, le Colis de l’assainissement, de Makanéra le griot au Kaké rabattu, de Zagamort (ou vif) Sylla et Bah Oussou Koutchioun de l’UPR qui avait des conditions pour participer aux consultations. Le bavardage aura été une occasion pour la mouvance de renouveler sa volonté d’aller « rapidement » aux sélections légis-tardives et de doter le bled d’une nouvelle Constitution. Pour le Cissè, Sécréteur général du RPG, il n’y a à attendre : « Pour nous, les points essentiels : ce sont l’organisation des élections législatives et le problème d’une nouvelle Constitution. La mouvance n’a pas mille propositions à faire. La seule proposition qui nous tient à cœur, c’est la tenue des élections législatives au cours de l’année 2019 ».

Concernant la nouvelle Constitution, la mouvance pestilentielle est sans équivoque. Il faut absolument la faire « évoluer » : « Celle que nous avons sous les aisselles actuellement est une Constitution de consensus, issue des régimes d’exceptions. Notre objectif est de mettre en place une nouvelle Constitution, l’enrichir, chercher à faire des innovations pour le grand bonheur du peuple de Guinée. Une Constitution n’est jamais statique. Donc dans ce dynamisme, toutes les entités sociales doivent réfléchir pour que ce qui va sortir de ces consultations soit bénéfique pour l’ensemble du peuple de Guinée. Voilà la position que nous avons exprimée au Premier ministre ». Le Cas-Sorry poursuivra ses consultations jusqu’au 25 de ce mois avec les autres entités politiques et mouvements sociaux du bled.

Yacine Diallo