Le 19 septembre, la Commission électorale nationale et indépendante (Céni), a tenu la troisième réunion du comité inter-partis à Cona-cris. Il s’agit d’une session d’échange et de partage d’informations sur les résultats de l’installation des démembrements de la CENILE, la mise en place des Commissions administratives d’établissements et de révision des listes électorales (CARLES) et les mesures de correction des anomalies sur le fichier électoral. Dr Sory Sidibé, le directeur du département planification et opération électorales a rappelé qu’en 2015, « nous avions deux mille deux cent trois CARLES. Aujourd’hui, nous en avons proposé trois mille six cent cinquante cinq. » Cette augmentation s’inscrit, précise-t-il, dans le but de toucher une large partie du populo et d’ajouter que la révision des listes électorales se déroulera pendant 25 jours. A l’en croire, elle commencera par l’identification des électeurs sur le formulaire individuel. Boubacar Biro Barry, du département démembrement a précisé que mille neuf cent huit membres de la CENI ont été formés. « C’est la première sortie, nous allons former le reste et passer à d’autres opérations. C’est une question de planification. D’ici la fin de ce mois, nous allons démarrer le processus de correction du fichier électoral », ajoute-t-il.
M. Barry a indiqué que « nous ne pouvons pas violer la loi pour faire plaisir à un parti politique » et a estimé que les problèmes doivent trouver leurs solutions au sein même des partis politiques, car la CENILE n’est qu’un acteur du processus électoral comme eux. « Chacun d’entre nous doit jouer son rôle pour concourir tous à la paix et à la quiétude sociale. Il ne faudrait pas se rejeter les responsabilités par rapport à des situations. La Loi a dit clairement que les partis qui doivent avoir des représentants au niveau des démembrements ce sont des partis politiques qui ont participé aux deux dernières élections nationales et élections communales. Celui qui n’a pas participé à ces élections doit savoir qu’il n’a pas le droit de participer à ces démembrements, car ils ne remplissent pas les conditions. »
Yaya Doumbouya