Nos confrères du satirique, Le Lynx, avaient fait le constat dans l’édition du 8 juin : « Si ce n’est une OPA hostile, ce sera alors une opération de démantèlement systématique qui semble menacer l’UFR ». Badra Koné et Hadja N’Gamet Camara venaient d’allonger, de façon significative, la liste des partants du Parti de Sidya. Apparemment, les « crackers » continuent de montrer que l’appétit vient en mangeant. Surtout qu’il est de notoriété publique que le taux de réalisations des promesses du Président-Grimpeur n’est significatif que dans l’amaigrissement des partis adverses.
Ce vendredi 19 juin, l’UFR a enregistré dix départs collectifs :

Démission UFR

Les causes nobles de ces défections semblent très proches de celles de Badra Koné, voire Hadja N’Gamet elle-même. La sagesse africaine dit que si tous les buissons, tels qu’ils sont, refusent d’héberger le lièvre, il doit forcément transporter du feu. Le nombre des-ex de l’UFR qui peuple la cité pourrait, à la longue, donner à réfléchir aux jeunes et moins jeunes qui seraient tentés, par hasard, de frapper à la porte du parti de Sidya Touré. Malgré le niveau extrêmement élevé des achats des consciences dans le pays, l’UFR devrait peut-être revoir sa copie. Ou sa caisse noire. Ou les deux à la fois.