Zindzi Mandela, la plus jeune fille du premier président noir sud-africain Nelson Mandela, est décédée ce lundi 13 juillet, à l’âge de 59 ans, dans un hôpital de Johannesburg. Dans un communiqué, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a présenté ses «condoléances les plus sincères à la famille Mandela», se disant «profondément attristé par la mort de (…) Zindziswa “Zindzi” Nobutho Mandela». Le chef de l’État a salué la mémoire d’ «une courageuse militante politique», qui a notamment participé à la branche armée du Congrès national africain (ANC).

En 1985, l’année de l’obtention de son diplôme, c’était elle qui avait lu, devant des dizaines de milliers de personnes réunies dans un stade du township de Soweto, un discours de son père dans lequel il rejetait la proposition du président de l’époque PW Botha de le libérer sous condition. L’ancien archevêque Desmond Tutu, prix Nobel de la paix et ami proche de Nelson Mandela, a rappelé ce rôle dans la lutte pour l’égalité des droits en Afrique du sud. «Pendant les 27 ans que Nelson Mandela a passés en prison (1963-1990), sa famille – son épouse Winnie Mandela et leurs filles Zindzi et Zenani – ont joué un rôle essentiel pour incarner l’humanité et la ténacité de la bataille contre l’apartheid»

Ambassadrice de l’Afrique du Sud au Danemark depuis 2015, elle se préparait à rejoindre sa nouvelle affectation au Liberia. Elle laisse derrière elle son mari et quatre enfants.