Voyons avec les chiffres officiels. Les cinq options confondues : Sciences mathématiques, Sociales, Expérimentales, SE Franco-arabe et SS Franco-arabe, 87 125 candidats ont composés dont 31 706 filles. Après évaluation, seulement 23 656 sont admis dont 6 246 filles, pour un taux d’admission de 27,15 %.

Aucune option n’a pu atteindre un taux d’admission de 50%. Au classement par filière, c’est les Sciences Sociales qui arrivent en tête avec seulement 35,96 %, talonnée par les Sciences Sociales Franco-arabe avec 33,41%, puis les Sciences Expérimentales franco-arabe avec 24,04%, suivies par les Sciences Mathématiques avec 23,46%. Les Sciences Expérimentales (enseignement général), lanterne rouge ferme la marche avec 14,98%.

La première chose qui frappe, c’est le taux d’échec record. Moins de trois candidats sur dix ont validé. Un triste record.

Tant vaut l’école, tant vaut la nation, dit-on. De 63,14% d’admission au CEP, on est passé à 36,70% au BEPC pour finir à 27, 15% au Baccalauréat. Ce naufrage illustre l’étendue des réformes nécessaires pour restaurer l’école guinéenne.