Le ministre du Budget, Doumbouillant La-mine serrée trouve que la transparence dans la gestion de la chose publique apparait de plus en plus comme une exigence démocratique et un vecteur de bonne gouvernance. « L’exigence de transparence formulée par nos concitoyens est prometteuse d’un développement majeur. La transparence favorise une meilleure gouvernance publique, permet la mise en œuvre principes et des valeurs qui sont les fondement d’une action publique, légal, juste et efficace ». Même que notre bled vient de s’accorder avec le FMI sur un second programme économique et financier. Accord qui présente le budget comme un outil de stabilisation du cadre macro-économique, de création d’emplois.
Le PM Mamady You-you appelle à améliorer la gouvernance des finances publiques, s’appuyer sur des politiques publiques saines. « Avec des ressources internes encore insuffisantes pour financer notre développement et les contraintes de mobilisation des financements extérieurs, la transparence budgétaire paraissent indispensables pour répondre aux besoins de nos concitoyens ».
La réforme des finances publiques et l’économie réelle, a été le premier sujet débattu. Carles Lopes, professeur à UCT Graduate School of business, (Afrique du sud) a regretté le manque de chiffres dans les pays en développement. Encore que les riches ne payent pas d’impôt et le secteur informel qui grouillent de magnats n’est pas sous contrôle, donc échappe également au fisc. « Dans le secteur du cadastre et de l’état civil, zéro chiffre disponible, alors que pour se développer, il faut maitriser les chiffres ».
Saliou Sonocco Diallo, regrette que partout où on gagne de l’argent, « où il n’y a pas de risque, il n’y pas d’investisseurs guinéens. Les secteurs de banques, assurances, aéroport, port, il n’y a aucun investisseurs guinéens ». Alors que le gouvernement devrait promouvoir le secteur privé guinéen d’abord. Ce que soutien, Saikou Amadou Diallo, chef économiste travaillant pour le département de l’emploi à Washington DC, lequel affirme que 70% des emplois dans son Etat est offert par le secteur privé. Et pour le soutenir, l’Etat a réservé un quota de 30% des marchés publics aux PME et PMI locales, il invite le gouvernement guinéen à expérimenter cette politique.