Selon l’expert comique, voilà ce que notre bled doit faire : stabilité macro-économique, institutions solides, investir sur les infrastructures physiques (routes, aéroport, ports, agricultures, électricité etc ), investir sur le capital humain (éducation), enfin, la transparence dans la gestion et la lutte contre la corruption. Ce qu’a fait la Chine, le Singapour, le Botswana (seul en Afrique) et bien d’autres. Le Singapour, par exemple, dit-il a réussi à maintenir le taux de chômage à 4% pendant 20 ans. A ce taux, la Banque mondiale l’appelle plein emploi. Pour que notre bled soit débarrassé de la pauvreté d’ici les 25 prochaines années, Albert Zeufack a demandé que le PNDES, Programme national de développement social guinéen ne soit pas sur papier, mais sur les faits.
En 2014, plus de 60% des Guinéens étaient pauvres et 65% des Guinéens vivent en zone rurale. Sur l’accès à l’éducation, seulement 45% des 15-24 ans ont accès à l’éducation, c’est environ 30 point de moins que la moyenne en Afrique subsaharienne qui est de 70%. L’accès à la santé est aussi faible, et 67 femmes sur 10 000 meurent chaque année en donnant naissance. « Ce chiffre devait révolter tous les Guinéens ».
Pour l’accès à l’électricité, encore très loin. En zone rurale, par exemple, seulement 1,1% a accès à l’électricité.
En ce qui concerne le faible accès des jeunes à l’éducation (46%), le ministre Yéro Ta-Baldé a tâtonné sur ses réformes, notamment le recensement biométrique et la mise en place très prochainement des conseil d’administration dans les universités. Il reconnaît que ce n’est pas suffisant, mais a promis de continuer les réformes et combattre au maximum la corruption. Déjà, les primes des étudiants fictifs et les salaires des enseignants fictifs a été reversé dans le budget de l’État.