Même que les dépités de l’opposition souffrent de l’attitude partisane de leurs collègues de la mouvance présidentielle qui soutiennent la position de l’exécutif qualifiant la grève d’illégale. « La grève est tout à fait légale, c’est la couche la plus marginalisée en Guinée. Quant on parle d’ingénieurs, de médecins et autres, il faudrait bien qu’il y ait des enseignants parce que personne n’est né savant ».

Il déclare cependant que ses collègues et lui entendent appeler le gouvernement à ouvrir le dialogue avec les acteurs syndicaux. « L’heure n’est pas à l’intimidation, personne n’a peur et cela est révolu. Il faut que le gouvernement ouvre le dialogue, personne ne doit nier les droits des syndicalistes ».

Syndicats, société civile et députés réclament le dialogue pour décrisper la situation. Mais le gouvernement campe sur sa position, pas question de discuter avec un ‘’rebelle’’. La crise s’annonce longue.