La crise qui secoue actuellement l’école guinéenne, la journée ville morte, les manifestations projetées par l’opposition et la marche de femmes mercredi dernier ont été les faits marquants de l’assemblée générale de l’UFDG ce samedi, 10 mars à Commandayah.
Les négociations entre SLECG et goubernement bloquent et cette situation fait craindre une année blanche. En tout cas c’est ce que pense Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG : « Les autorités guinéennes auraient pu éviter cette situation aux élèves si les budgets de la présidence de la république, du président de l’assemblée nationale et du premier ministre étaient revus à la baisse ».Quant au Chef de file de l’opposition, il se dit prêt « à renoncer à une partie de mon budget pour satisfaire les revendications des enseignants ».
Lors de la dernière consultation Ufdg-Ceni, Maitre Amadou Salifou Kébé a signifié aux représentants du parti, que son institution ne dispose plus les capacités techniques et juridiques pour recompter les voix. Cependant, elle a encouragé le parti à lui faire parvenir ses griefs, pour qu’elle produise un rapport et déposer à qui de droit. Une annonce qui a surpris La Petite Cellule Dalein « Beaucoup ont crus que l’opposition s’est fait rouler dans la farine. C’est Alpha condé qui est entrain de se rouler dans la farine. Nous avons montré notre volonté à une solution politique au problème. Lui même a engagé la CENI dans cet exercice. Et finalemement, il a décidé de renoncer. Mais tant mieux. Nous continuerons les manifestations. Tant qu’on nous restitue pas les suffrages volés, on ne rentrera pas ». Selon lui, le combat de l’opposition, est non seulement d’éviter de cautionner la fraude enregistrée lors des précédentes élections, mais aussi d’empêcher une autre dans l’avenir.
Dans la foulée, il a remercié les femmes qui ont marché le 7 mars, pour protester contre les meurtres des jeunes pendant les manifestations de l’opposition.