Le fameux comité de suivi des dialogues politiques s’est réuni ce lundi pour sa 22è session depuis sa remise en selle. A date, toujours pas de solution. Chaque sourd, mouvance, opposition, UFR, a proposé sa solution, affirmé sa position. Lors de la 21ème session la semaine passée, ils se sont accordés, dans leur désaccord, à mettre en place un comité restreint. Le machin est chargé de mener les pourparlers entre les acteurs politiques pour une solution tout aussi politique, dixit le ministre de l’Administration du trottoir, Bouréima Con(.)dé, prési du grand comité. Pour lui, si les tribunaux ont tiré le vin, et la CENI entériné les résul..tares, il n’y a plus de solution légale possible. « Ce sera le consensus qui va nous aider. Cette commission, assistée par des experts de la communauté internationale, va faire des propositions au comité de suivi ».
Aliou Con(.)dé, négociateur de l’opposition respire-lacrymogène explique : « Si on veut aller de l’avant, il faut trouver un consensus. Je ne rentre pas dans les détails des solutions proposées, retenez qu’à date, il n’y a pas de solution de sortie de crise ».
En attendant la solution miracle, le comité restreint a décidé d’aller vite. Mercredi et jeudi, il compte bosser et vendredi, présenter un résultat. Pas de point de blocage pour le moment, estime Lansana Coma-ra. La vie est belle dans le meilleur des mondes, chaque partie a fait ses propositions. Etrangement le comité restreint projette de s’élargir aux partenaires étrangers, les diplomates notamment, pour examiner les propositions obtenues et trouver une solution. Après tout, nos « partés » aussi sont signataires de l’accord. Et dix têtes valent mieux qu’une, aux dernières nouvelles.