L’Union des Forces Démocratiques de Guinée, UFDG a tenu son assemblée générale ce 7 avril à son siège de Commandanyah. La Petite Cellule Dalein a fait le compte-rendu de son tête-à-tête avec le prési Alpha Grimpeur, le lundi dernier. Le patron de l’UFDG qui s’est dit satisfait de l’atmosphère qui a caractérisé la rencontre, a tenu à rassurer les inconditionnels qui restent encore sceptiques quant aux engagements pris par le locataire de Sekoutouréyah : « Beaucoup se posent la question sur l’opportunité de cette rencontre. Il est établi qu’il ne respecte pas ses engagements. Mais je pense que c’était bon de l’avoir fait, dans la mesure où les Guinéens ont souhaité une solution négociée. L’UFDG et l’opposition ont toujours privilégié le dialogue. Nous sommes allés donner une chance à Alpha Condé, il s’est encore engagé à recommander au comité de suivi de trouver une solution. Nous avons suspendu nos manifestations en attendant que le Comité de suivi restitue aux partis de l’opposition leurs voix». Même cette détente politique ne détournera pas l’opposition de son chemin, explique la P’tite Cellule Dalein. Pour lui, pas question de laisser échapper les acquis que son parti a chèrement obtenus : «Pour l’instant je demande aux militants de l’UFDG de rester mobilisés, en attendant de voir la suite qui va être réservée à ces recommandations. Mais ce qui est constant, c’est que nous ne renoncerons pas à nos suffrages qui nous ont été volés, et à l’application des dispositions de l’accord politique du 12 octobre 2016. Nous n’irons pas à une élection nationale avec cette CENI, avec l’actuel fichier. Nous voulons l’apaisement, mais nous ne renoncerons pas à nos droits».
A la suite des rencontres entre le chef de l’État et les acteurs politiques cette semaine, le comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre a repris ses travaux. Histoire de voir dans quelle mesure on pourrait contenter les grognards. Et la question du contentieux électoral a été érigée en priorité. Mais pour le prési de l’UFDG, le RPG arc-en-ciel et les hommes en robes qui ont géré les CACV sont responsables de cette situation : « Vous n’entendrez personne au sein de la mouvance contester notre réclamation. Vous les entendez dire la messe est dite, les TPI ont décidé, on ne peut pas revenir la-dessus. Mais les magistrats n’avaient pas le doit de modifier ou d’écarter un PV, c’est une violation de nos lois. C’est pourquoi on ne se soumettra pas ». Maintenant la balle est dans le camp du comité de suivi qui se réunira une nouvelle fois dès mardi.