Ejecté de la Cour constitutionnelle par un tirage au sort, Alya est retourné briguer la tête de l’INIDH et conteste son départ de la Cour constitutionnelle. Bizarre ! Encore plus bizarre, le décret le confirmant prési de l’INIDH. Son adversaire, candidat malheureux à l’élection, Me Frédéric Foromou Loua crie au scandale et à la violation des lois. Pour lui, Alya Diaby a perdu sa qualité de membre, le jour où il a été nommé à la Cour constitutionnelle. « On a élu quelqu’un qui n’est pas membre de l’INIDH en violation de la Constitution et de l’article 31 de la loi 08 sur l’INIDH. La loi est automatique, l’article 8 dit que lorsque c’est comme cela, on le remplace pour le reste de la durée de son mandat ».
L’heureux élu évoque le fait qu’il n’a pas été remplacé, tout ce temps qu’il se trouvait à la Cour constitutionnelle. Et par conséquent, il reste toujours membre de l’INIDH. Pour Me Foromou Loua, le fait qu’il n’a pas été remplacé « ne le regarde pas, cela est une conséquence imputable au bureau de l’INIDH qui ne fonctionnait pas. Si vous divorcez avec votre femme, qu’elle se marie après ou pas, cela ne vous regarde pas ». Alya, dit-il devrait tout simplement retourner à l’Université. « Je ne sais par quelle gymnastique juridique ils l’ont parachuté comme un cheveu dans la soupe, à l’INIDH. C’est une hérésie juridique, on ne peut pas comprendre cette attitude ».
Le candidat malheureux, annonce qu’il va saisir la Cour constitutionnelle, pour attaquer d’abord le décret du prési Alpha Grimpeur, et l’élection de Alya Diaby. « Ce qui me désole encore plus, c’est quand le président de la République a pris un décret hier pour entériner cette élection. On ne peut pas accepter une telle violation, un hold-up ». Le Foromou est catégorique, Monsieur Alya n’est pas membre de l’INIDH, c’est la loi qui le dit. Donc il ne devait pas briguer la tête de l’INIDH.