Après deux heures d’échanges, le chef de pile reçoit l’aval de ses collègues de l’opposition, explique-t-on. A propos de cette rencontre avec le prési Alpha Grimpeur, le patron de l’UFDG est sans équivoque : « C’est d’abord défendre les revendications de l’opposition. Certaines sont connues depuis des années, la violation des accords politiques et parfois la violation de la Constitution en ce qui concerne la Haute Cour de justice. Nous allons défendre cela au près du président de la république, qui s’était engagé à se porter garant de l’application de toutes les décisions qui seraient issues de ces dialogues. Malheureusement à ce jour beaucoup de décisions ne sont pas appliquées, d’ailleurs seules les élections locales ont été obtenues, à la suite des manifestations ».
Pour Makanéra, le ‘’griot’’ de l’opposition respire-lacrymogène, leurs revendications tournent essentiellement autour de certains points de l’accord politique du 12 octobre 2016, mais également des sélections munici…pâles de février dernier : « Nous fondons l’espoir de voir les conclusions du dialogue politique de 2016 être exécutées. C’est notamment les enquêtes pour mettre à la disposition de la justice les commanditaires et les exécutants des tueries des militants de l’opposition, l’audit du fichier électoral, le dédommagement des personnes qui ont perdu leurs biens, la loi sur la CENI et surtout la restitution de nos voix volées ».
Pour ce qui concerne les manifestations projetées par cette frange politique, leur suspension est conditionnée par ce qui sortira cet après-midi du tête-à-tête entre Alpha Grimpeur et son principal challengeur.