Le procès du bouillant militant de l’UFDG, Ibrahima Sory cas-marrant continue au TPI de Kaloum ce 3 avril. La prési du tribunal de première instance de Mafanco a opté pour la délocalisation des audiences, pour impératif de sécurité, explique-t-elle dans une note de service. Autour du tribunal, un dispositif sécuritaire conséquent, deux véhicules de flics bouclent la ruelle qui mène au tribunal. Mais cela n’a pas empêché quelques inconditionnels du parti qui avaient auparavant juré de se mobiliser massivement pour apporter leur soutien à leur collègue, de remplir la salle d’audience. Quelques responsables de l’UFDG ont également effectué le déplacement. C’est notamment le cas des vice-présidents Fodé Oussou Faux-fana, Bano Sow, Ibrahima Cherif Bah, mais aussi certains dépités du parti dont Oussou Gaoual.
A 11h 45 minutes, la dirlo du tribunal ouvre les hostilités, mais elles furent de courte durée. Une empoignade entre les avocats de la défense d’un coté et ceux de la partie civile et du pro-crieur de l’autre, a conduit à la suspension de l’audience pour une dizaine de minutes. Djenabou Donghol a voulu faire diffuser la vidéo à cause de laquelle Ibrahima Sory cas-marrant est mis en cause. Chose à laquelle la défense s’est opposée, arguant qu’elle doit d’abord avoir la parole pour pouvoir poser des questions à leur client, comme ce fut le cas avec le pro-crieur et la partie civile lors de la précédente audience. Finalement, la publication a été visionnée. Par la suite, Ibrahima Sory Cas-marrant a refusé de repondre aux questions du pro-crieur. Au moment où nous écrivions ces lignes(13h15), le prévenu était en train d’en découdre avec l’avocat de la partie civile sur le contenu de sa publication.