La 3è édition de la semaine nationale du numérique a été lancée ce 17 avril dans un coin très adulé des Conakrykas, dans le buisson de Ratoma. Le Prési Alpha Grimpeur a lancé l’évènement sous le thème : « Le numérique au service de l’entrepreneuriat ». Cette rencontre de trois jours réunit des potentiels investisseurs, professionnels, experts du numérique, jeunes entrepreneurs, gens-saignants chercheurs, étudiants. Elle permettra de débattre autour de plusieurs sujets : l’entrepreneuriat dans le numérique, des solutions applicables adaptées aux besoins réels, la création d’emploi. Excusez du peu ! Aminata Kaba-ko, prési du Comité d’organisation explique : « Le numérique accélère les objectifs du développement durable. La Guinée a un besoin impérieux du numérique pour accélérer sa marche vers l’émergence. Le développement de la Guinée ne se fera pas sans l’avènement d’une jeunesse dynamique, entreprenante. Cette jeunesse constitue un moteur de croissance de l’économie en générale et de l’économie numérique en particulier », a-t-elle clamé. Si on présente l’emploi et l’opportunité aux citoyens, beaucoup choisiront l’emploi. Parce qu’ils ne savent pas que les affaires peuvent apporter beaucoup plus d’argent que l’emploi, fait remarquer Moustapha Mamy Diaby, ministre des Télécomplications et de l’économie numérique. Pour être au cœur de la semaine du numérique, son département a initié un concours national pour identifier les meilleures applications, les meilleurs solutions aux problématiques locales. Sur « 92 candidats, un jury a procédé à la présélection de 18. Au cours des quatre journées, pour qu’on puisse avoir des lauréats qui bénéficieront des prix qui sont, entre autres : des voyages d’études, des ressouces, du matériel qui leur permettront de faire face à leurs défis quotidiens ». Selon le Mamy, le bled regorge encore des talents.
Alpha Grimpeur a rappelé les opportunités que la technologie a offertes aux nécessiteux dans certains pays de la sous-région, avant de souligner deux handicaps auxquels la Guinée ferait face : la non-maîtrise des outils informatiques pour la plupart des cadres (en bois) de l’administration et de la langue anglaise. Et de promettre : « Nous allons tout faire pour mettre au service de la jeunesse guinéenne la maîtrise des nouvelles technologies. Nous avons un prix auquel nous avons doté un milliard, mais je crois que ce n’est pas suffisant. Pour encourager les jeunes, je crois qu’il faut tripler, pour qu’on puisse avoir beaucoup d’entreprises ». Déjà, le Grimpeur pense à d’autres accords pour augmenter le kilométrage de la fibre optique devant permettre aux ruraux d’avoir le même accès à la technologie qu’un citadin. C’est le seul moyen de lutter contre l’exode rural. Ah, bon ? C’est ce qu’on va voir.