A l’assemblée générale du Rpg tenue samedi, 12 mai, à Gbessia, Amadou Damaro Camara, prési du groupe parlementaire Rpg Arc-en-ciel a balayé d’un revers de la main, l’accusation de l’opposition, selon laquelle la mouvance manque de volonté politique pour désamorcer la crise qui perdure depuis trois mois.

Selon lui, les représentants de la mouvance ont proposé deux solutions : la première, installer les conseillers élus dans les communes qui ne font pas l’objet de contentieux, la seconde, reprendre l’élection dans les 12 circonscriptions électorales à problèmes. Propositions rejetées par l’opposition qui annonce, tout de suite, son retrait du comité de suivi. « L’agenda est clair, Cellou Dalein veut empêcher le professeur Alpha Condé de travailler. Ça n’a rien à voir avec les élections. La loi dit qu’une fois les élections terminées, les contentieux vidés, on a l’obligation d’installer les conseillers. C’est violer la loi de continuer à ne pas installer les élus où il n’y a pas de problème. Et nous ne pouvons pas nous associer à la violation de la loi pour faire plaisir à l’opposition. Restez mobilisés, peut-être qu’on va reprendre les élections ».

Pour justifier leur empressement de voir les élus installés, Damaro et ses collègues demandent au ministère de l’administration du trottoir d’installer les conseillers élus. A défaut, les élus dans les 330 communes qui n’ont pas de problème. Puis, reprendre les élections dans les 12 autres circonscriptions électorales.

 Mais avant, le président du groupe parlementaire Rpg arc-en-ciel voudrait savoir si l’opposition républicaine s’est retirée du comité de suivi du dialogue, ou bien du contentieux lui-même, mais reste toujours dans le comité de suivi ? Car, si un éclaircissement n’est pas apporté à cet effet, ça veut dire que le débat sur la loi sur la CENI est aussi suspendu, tout comme celui sur le fichier électoral également. Pourtant, c’est des points mentionnés dans l’accord précise-t-il.

 Toutefois, Damaro annonce que les représentants de la mouvance ont signifié à la communauté internationale qu’ils n’ont plus de propositions à faire.