Jusque-là députés sur la liste de l’UFDG, Aboubacar Sylla et Mouctar Diallo ont troqué leurs sièges contre des postes ministériels. « Les deux sont des leaders politiques que nous avions bien voulu inscrire dans notre liste, pas par alliance, mais pour leur permettre d’être députés. Ils ne pouvaient pas l’être s’ils s’étaient présentés par leurs propres partis. Ils ont choisis librement d’appartenir désormais à la mouvance présidentielle, nous en prenons acte », explique Alpha Boubacar Bah, directeur de communication de l’UFDG. Les anciens amis partis, l’UFDG récupère ainsi ses deux sièges. Souleymane Dieng, membre du conseil politique du parti et Mamadou Chérif Diallo, fédéral de l’UFDG en Angola, sont bombardés dépités pour les 7 mois à venir. Ce n’est pas rien. Alpha Boubacar Bah, explique que le Code électoral, en son article 123 stipule : « Le député élu au scrutin uninominal dont le siège devient vacant, par suite de décès, de démission, d’acceptation d’une fonction gouvernementale ou de toute autre cause, est remplacé par le premier suppléant. Le député élu sur la liste nationale dont le siège devient vacant, par suite de décès, de démission, d’acceptation d’une fonction gouvernementale, ou toute autre cause qu’une invalidation, est remplacé par le premier suppléant sur la liste du titulaire dans l’ordre d’inscription sur cette liste au moment du dépôt des dossiers de candidature. Le président de l’assemblée nationale appelle le remplaçant à exercer le mandat du titulaire. Ce remplacement qu’elle qu’en soit la cause est irrévocable. Toute démission ou radiation d’un suppléant de son parti politique entraine son exclusion de la liste des suppléants ».
Le décès de Youssouf Sylla, classé 24e sur la liste nationale de l’UFDG, a permis la désignation de son suivant sur la liste.