L’Union européenne, l’Allemagne et la France financent un nouveau programme conjoint d’appui au renforcement du système de santé en Guinée pour 26 millions d’euros. L’Etat guinéen en a besoin, lui qui finance à seulement 15% son système de santé. La convention de financement a été signée, ce mercredi à Cona-cris. Ce programme d’appui au renforcement du système de santé (PASA2) bénéficie d’une contribution de 23 millions d’euros du Fonds européen de développement, ainsi que d’un co-financement de 2 millions d’euros de la coopération allemande et d’un million d’euros de la coopération française, soit un montant total de 26 millions d’euros (286 milliards GNF).
Le nouveau programme vise à renforcer la gouvernance du secteur de la santé afin d’améliorer « l’accès de la population à des soins de santé de base de qualité qui permettront de réduire la mortalité infantile et d’améliorer la santé maternelle ainsi que sa résilience aux crises épidémiologiques. L’augmentation de l’offre de soins de qualité et de l’utilisation des services de santé par les mères et les enfants de moins de cinq ans et l’amélioration de l’infrastructure sanitaire dans la région administrative de N’Zérékoré ainsi que les préfectures avoisinantes de Kérouané et Kissidougou ».
La mise en œuvre du programme est confié à la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) et à Expertise France, les deux agences de coopération publiques d’Allemagne et de France, tels que définis par M. GIELEN « techniquement et financièrement solides, expérimentés et déjà actives dans le domaine de la santé en Guinée, qui pourront assurer une mise en œuvre efficace ».
Ce projet est complémentaire à l’appui fourni par l’Union européenne au relèvement du secteur de la santé sous forme d’aide budgétaire. Depuis 2015, l’Union européenne aurait engagé 70 millions d’euros en appui budgétaires pour soutenir le secteur de la santé et le recrutement du personnel de santé.
Si tout se passe comme prévu, l’ensemble des activités prévues dans ce programme devraient démarrer en janvier 2019.